En 1968, Monique arrive au Tchad comme animatrice de jeunesse pour les Églises Évangéliques. Tout commence lorsqu’on lui confie deux nouveau-nés, des jumeaux dont la mère est décédée en les mettant au monde.

Sur la route de Koumra, Jeanpierre, voyageant à moto, s’arrête pour donner un coup de main à Monique et finit par l’épouser. Ensemble, ils fondent l’orphelinat BETSALEEL. Au fil des années, environ 150 enfants seront nourris, logés, éduqués et aimés dans l’orphelinat. Depuis cette époque, Betsaleel fonctionne grâce aux dons et parrainages de ses bienfaiteurs.

En 1988, Betsaleel ouvre un centre de Protection Maternel et Infantile (PMI) à Koumra. L’objectif est de pouvoir lutter efficacement contre la malnutrition infantile qui gangrène le pays. Les orphelins et les enfants dénutris sont maintenant accueillis et soignés dans ce centre tout en leur permettant de rester dans leur famille. Le centre s’affaire aussi à sensibiliser les mamans à la nutrition, l’hygiène et la santé de l’enfant.

En 1991, Monique et Jeanpierre montent à N’Djaména à la demande du ministre des Affaires Sociales. Pour cette capitale qui comptait 800’000 habitants, il n’existait aucune structure d’accueil pour les enfants orphelins et abandonnés. C’est ainsi qu’ils ont mis en route un deuxième orphelinat appelé BÉTHANIE. Comme à Koumra, un PMI a également été ouvert à la population environnante. 

Depuis, l’association a grandi et accueille maintenant plus de 16 000 enfants par an dans ces centres. La direction des centres est entièrement Tchadienne depuis 2012 et un Conseil d’administration est créé au Tchad en 2019.